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Musicien de Jazz, pianiste et tromboniste autodidacte, il connaitra une certaine réussite dans ses très jeunes années 1956-1958. En effet, au Chili, comme en Europe, le Jazz américain « débarque » après la 2ème guerre mondiale avec le Be Bop de Charlie Parker, Dizzy Gillespie, et les Big Band de Count Basie et Duke Ellington ainsi que les voix de Ella Fitzgerald et Billy Holliday. La jeunesse au lendemain de la guerre se réveille aux sons de la trompette de Miles et Dizzy et des phrasés de Art Tatum et Oscar Peterson au piano.
Avec de jeunes musiciens de talent, ils créent leur premier Big Band du nom de « The Dixilanders » (music de Jazz du Dixiland) qui connaitra un succès surprenant avec une tournée au Chili, en Argentine et en Uruguay avec quelques musiciens américains. Plusieurs 33 tours seront édités. Des enregistrements sont encore préservés ainsi que des photos des nombreux concerts.
Son authentique passion pour le jazz le suivra jusqu’au bout, et il continuera de jouer à de multiples événements, notamment dans les clubs de jazz parisiens prestigieux des années 1980 comme le Montana ou le Bilboquet. Il jouera notamment avec le pianiste Marc Hemmeler qui monta le trio avec Ray Brown (Bass) et Daniel Humair (Batterie).
Sa passion pour la musique classique et l’opéra demeurait plus réservée mais pour le moins aussi exhaustive que pour le Jazz qui correspondait certainement le mieux à sa personnalité.
